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Galerie photos d'orages Pierre-Paul Feyte 
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Feyte 
  
 
Bassin d'arcachon (Gironde), août 1990 : 
au coeur d'une nuit étouffante, des orages isolés se forment sur le littoral du 
Golfe de Gascogne à l'approche d'un front ondulant. L'activité électrique est 
rendue particulièrement spectaculaire par l'altitude élevée des bases nuageuses, 
de l'ordre de 4200 mètres. Sur cette photographie, un triple coup de foudre 
atteint la pointe de la presqu'île du Cap-Ferret. Le "flash" de l'éclair à figé 
le mouvement des vaguelettes, où se détache la silhouette d'une pinasse 
(embarcation traditionnelle du Bassin d'Arcachon). 
  
 
Aérodrome de Villemarie, La Teste-de-Buch 
(Gironde), août 1990 : passons des bateaux aux avions, avec ce 
souvenir d'un ciel bien peu fréquentable pour les appareils de tourisme. Cette 
vue en direction du sud-ouest révèle une cellule sur son déclin. Des décharges 
internuageuses émergent localement de la zone de précipitation. 
  
 
Saint Baudille (Hérault), août 1995 : 
la situation est peu commune, avec ce flux de nord-est où naissent des orages 
dispersés à l'arrivée de la nuit. La faible hygrométrie de la basse troposphère 
favorise la formation de cumulonimbus aux bases très élevées, de l'ordre de 4000 
mètres. Juché avec témérité sur le Saint Baudille à l'approche des orages, mon 
point de vue élevé (849 m) me permet de bien voir où tombent les coups de 
foudre. Celui-ci frappe la garrigue à quelques kilomètres au nord-ouest de 
Montpellier, alors qu'à l'arrière-plan se manifeste un autre foyer, plus actif 
mais tout aussi pauvre en précipitations. 
  
 
Montfort (Gers), 21 octobre 2002 : 
j'observe à bonne distance un orage à propagation rétrograde qui sévit du coté 
de l'agglomération toulousaine. L'orage s'éloigne rapidement vers l'est, tandis 
que la pleine lune émerge de son immense enclume. En bas à gauche, le 
refroidissement nocturne succédant à la pluie entraîne la formation d'un 
brouillard de rayonnement dans la vallée de l'Arratz. 
  
 
Condom (Gers), 28 avril 2003 : 
éclairs fous sous ma première supercellule ! La partie gauche de ce cliché est 
envahie par un nuage lenticulaire manifestement produit par le courant de 
densité généré par cet orage hors norme. 
  
 
Lectoure (Gers), nuit du 14 au 15 juillet 
2003 : dans un flux de sud-ouest précédent l'arrivée d'une 
perturbation estivale est née une cellule complètement isolée. Elle a été aussi 
brève et localisée qu'intense, produisant pendant moins d'un quart d'heure une 
activité électrique soutenue. Cette vue est prise depuis les remparts de 
Lectoure en direction du sud. 
  
 
Vic-Fézensac (Gers), 24 août 2003 : 
cet orage s'est formé au coucher du soleil, à partir de l'instabilité résiduelle 
succédant à un orage beaucoup plus vaste qui concerna une bonne partie du sud de 
la région Midi-Pyrénées. 
  
 
Moirax (Lot-et-Garonne), 27 août 2003 : 
soirée mémorable ! Après le passage, peu avant le coucher du soleil, d'un 
premier orage accompagné d'un front de rafale destructeur , la Gascogne voit de 
nouvelles menaces se développer dans une atmosphère redevenue très limpide. Cet 
énorme cumulonimbus isolé concerne, au moment de la prise de vue, le secteur 
compris entre Auch et Fleurance (Gers). A treize mille mètres d'altitude, son 
enclume reçoit les ultimes lueurs du crépuscule au milieu des étoiles de plus en 
plus nombreuses. Même sans éclairs, cela constituait déjà un spectacle de 
premier choix !   
 
Castelnau-sur-l'Auvignon (Gers), 22 mai 2004 
: à plus d'une vingtaine de kilomètres à l'ouest, un orage se déplace 
en direction du nord. Son activité électrique est vraiment particulière : 
plusieurs minutes sans la moindre lueur, puis soudainement un déchaînement 
d'impacts simultanés. L'atmosphère n'est pas très limpide, et contribue à donner 
cette dominante chaude aux couleurs. 
  
 
Condom (Gers), 24 juin 2005 : coup 
de foudre saisi au vol au devant d'une zone de fortes précipitations en train de 
s'étendre à la limite du Gers et du Lot-et-Garonne. Encore une soirée 
inoubliable ! 
  
 
Golfech (Tarn-et-Garonne), 28 juillet 2005 : 
double impact lointain, à la fin d'un orage énervant car trop pluvieux ! Quitte 
à rouler sous la pluie, autant prendre le temps de trouver un premier plan de 
choix, avec ici la centrale nucléaire de Golfech, les pieds dans la Garonne. 
  
 
La Romieu (Gers), nuit du 16 au 17 août 2005 
: après les deux tours de refroidissement de Golfech, voici les deux 
tours de la collégiale Saint Pierre de La Romieu, fondée au XIVè siècle. Elles 
n'en sont pas à leur premier éclair ... Dans le cas présent, l'orage a mis en 
berne l'éclairage surpuissant des façades, et j'ai saisi l'occasion d'avoir 
cette architecture gothique méridionale dans une livrée sombre. Vous trouverez 
d'autres images relatives à cette soirée parmi les récits publiés sur 
chasseurs-orages.com :
http://www.chasseurs-orages.com/recits-orages.htm 
  
 
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